vendredi 6 janvier 2023

GESTALT

GESTATLT

HUGO BOITEL 



284 PAGES

SCIENCES-FICTION

ECHO EDITIONS

5/5 





DES PERSONNAGES TORTURÉS DANS UN TRISTE FUTURDE L'HUMANITE

Je tiens à remercier la maison d'édition pour l'envoi de ce roman. 

Pour être honnête ma chronique va être assez positive car je n'ai que peu de points négatifs à relever.

Tout d'abord je tiens à dire qu'on ne s'ennuie pas un seul instant. Le rythme est soutenu, le cadre spatio-temporel et les personnages sont rapidement mis en place, sans nous perdre. 

On rentre dans le vif du sujet malgré l'univers complexe, différent de notre mode de vie actuelle mais parfaitement compréhensible et affreusement envisageable. 

Je peux affirmer n'avoir jamais rencontré de personnage aussi torturé que Case et n'avoir lu que très peu de livres traitant de la maladie mentale dont il est atteint. J'aimerais d'ailleurs voir ce livre adapté à l'écran car certaines scènes pourraient être magistrales visuellement. 

Ce roman reste alarmant car cette vision proposée pourrait être une alternative envisageable du futur qui nous attend. 

Je vous partage quelques mots sur la fin sans spoiler bien entendu mais j'ai vraiment besoin d'en parler. On ne s'attend pas à ces révélations qui ont su me surprendre et qui restent cohérentes (et comme le reste du roman sont affolantes). La dernière page qui se passe des années plus tard est tout simplement un coup de génie. 



RÉSUMÉ

Année 2618. La Terre n’est plus qu’un caillou stérile, un immense dépotoir ravagé par une tempête radioactive qui dure depuis plus d’un siècle. A l’abri dans des mégapoles déchirées par de profondes inégalités sociales, la civilisation subsiste tant bien que mal.

Mais ce n’est pas grave ! Les corporations interplanétaires peuvent subvenir à tous vos besoins avant même que vous n’en ayez conscience. Tout ce que vous avez à faire pour être heureux, c’est d’obéir à l’Intelligence Artificielle implantée dans votre cerveau...

Case Anderson est un modeste ingénieur pour le compte d’une Interplanétaire. Marvin Kingston, lui, est un flic cynique et désabusé. Ces deux hommes n’ont rien en commun, si ce n’est qu’ils se posent des questions. Trop, peut-être. Au point de n’avoir plus qu’une idée en tête : fuir cette société en perdition pour les colonies spatiales. Les exoplanètes paradisiaques du système Eden IV semblent être les candidates idéales, si bien sûr l’on dispose de la somme requise pour s’offrir un trajet sans retour.

Embarqué bien malgré lui dans une obscure conspiration, Case se voit contraint de réunir cette somme en l’espace de quelques semaines. Pour cela, il a un plan. Un plan simple. Mais rien ne va se passer comme prévu...

Satire d’une société hors de contrôle, Gestalt est une œuvre brutale, une plongée au cœur d’un avenir où l’Homme n’a plus sa place.



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